Voici une brève et profonde pensée du vénérable Adolphe Chatillon:

Une génuflexion.        

Une génuflexion c'est l'orgueil qui plie, mais  c'est l'âme qui monte.

 F. Adolphe Chatillon,  "Pensées" 1910  p.37

Joyeuses Pâques!

Dieu agit en nous, nous meut, meut mon esprit, mon cœur. Oh ! heureux celui qui suivrait ces divins mouvements. Quel festin continuel ! Quelle sagesse. David disait que la fidélité aux lois du Seigneur l'avait rendu plus prudent que les vieillards.    Sans doute, à quoi peut mieux servir que cette lumière  divine qui éclaire celui qui a dit si vous gardez mes commandements nous viendrons en lui nous ferons en lui notre demeure.    Ainsi agissaient ces sages ignorants qui déroutaient la vaine diplomatie des savants du monde.

Vénérable F.Adolphe Chatillon, "Pensées" 1910   p.37

La  Foi. 

      Vous êtes heureux de croire — et c'est bien plus simple. Contraste on ne peut plus vrai. Oui, s'arracher aux tenailles du doute par l'affirmation pure et simple de l'acte de foi,  quel bonheur.    Oh ! qui dira tous les frissons qui passent dans l'âme du sceptique.    Si c'était vrai. Si je me trompais !- Jésus disant "heureux ceux qui croient sans voir", disait autre chose qu'une différence entre ses Apôtres et les autres hommes.  Il disait le bonheur de croire, de mettre sa foi en Dieu.  - C'est difficile.' Eh ! où serait le mérite si nous voyions. Si tous les hommes adoptaient la même  opinion.    Si des miracles continuels appuyaient tous les dogmes.    A la foi, est promise la paix qui surpasse tout  sentiment et qui gardera nos coeurs et nos esprits dans le Christ Jésus.  (F. Adolphe Chatillon,   «Pensées» 1910  p .36)

Acquérir la foi. Telle n'est pas la connaissance d’un théorème, ou le progrès en littérature. La Foi, c'est un don - et une vertu, Donc demander et pratiquer.

Oh ! mon Dieu, gardez-le vous-même, ce flambeau, entretenez-le.       (F. Adolphe Chatillon, Cahier "T" p. 9)

Au premier avril, on inaugure la nouvelle série du blog Adolphe. Elle débute par un propos qui concerne les conditions de l'amitié. N'est-ce pas un heureux choix qui nous est proposé ?

Trois devoirs de l'amitié:                          

Intimité - Fidélité - Imitation –Application à Notre-Seigneur Jésus-Christ. Deux vertus qui disent le vrai travail de tout perfectionnement intellectuel et moral et chrétien:

1° Docilité: c'est se laisser conduire, enseigner. C'est l'union de Dieu, du maître, des professeurs, des directeurs - il faut accepter, non subir. Obstacles: orgueil - indépendance - entêtement. Le chrétien est un fidèle non un raisonneur,

2° Application - sérieux. C'est l'oeuvre de l'élève, du disciple, du fidèle. Il en faut partout et en tout. Tout mérite d'être bien fait - jouer, dormir, étudier, manger, prier - Ne pas confondre les exercices avec les vertus;