Bonjour , en ce dernier jour de mars 2017.  J'espère que vous ne perdez pas haleine... ni courage.... ni confiance en notre Vénérable Adolphe Chatillon.  Je suis désolé d'avoir négligé les nouvelles entrées. Je m'en excuse, plein de contrition, croyez-moi. Je vais tâcher de vous être plus présent avec la nouvelle série que je vais inaugurer au début d'avril.

Avril est un mois qui nous rappelle le décès du vénérable Frère Adolphe. Sa mort en réputation de sainteté est arrivée un dimanche 28 avril 1929. Il n'a pas été oublié depuis. Un très grand nombre de personnes ont sollicité son aide dans la prière pour obtenir des faveurs plus ou moins grandes et souvent exceptionnelles.

La série nouvelle présentera des convictions de vie qui ont articulé l'existence florissante en terrain spirituel du Frère Adolphe. Je vais peut-être alterner avec  une vie abrégée en langue espagnole. Qui sait, nous aurons peut-être des lecteurs latinos qui seraient intéresser à découvrir la personnalité et l'influence del Hermano Adolfo Chatillon.

Ce mouvement intarissable de grande ferveur populaire autour de lui est, en quelque sorte, un fruit béni de ce que notre Église appelle « Communion des Saints », et que nous confessons régulièrement dans le credo; cette union de solidarité et de lucidité entre les saints du Monde de la Gloire, et les saints, baptisés dans l`Esprit, qui peinent toujours dans le monde terrestre. Théo  (Vénérable Adolphe Chatillon), exemple de foi et de charité, a mené son combat avec courage et générosité, et puisque le voilà immortalisé en Dieu, nous pouvons nous recommander à son intercession, nous devons le garder en prolongation, avec l`espérance qu`un jour il sera inscrit officiellement au Temple de la Sainteté !

La liturgie catholique des défunts a cette phrase sublime: « Si la loi de la mort nous afflige, la promesse de l`immortalité nous apporte la consolation, car pour tous ceux qui croient en toi, Seigneur, la vie n`est pas détruite, elle est transformée...» Théo, maître des novices, directeur d`école ou de communauté, Visiteur Général, était un « passeur »; transformé par la Gloire de Dieu, il est « intercesseur »...

Mon Dieu, je vous remercie des grâces reçues (...) Mon Dieu, mon espérance ! (...) Vive Jésus dans nos cœurs ! » On est au dimanche 28 avril 1929, Théo vient de rentrer à la maison.

Il n`en a pas fini avec les siens ce cher Théo qui, empruntant les mots de la petite sainte de Lisieux, s`écria: « Moi aussi, je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre. » Il est pris au mot par les foules pressées autour de son cercueil, par les personnes venues se recueillir devant sa petite pierre tombale au cimetière de Laval-des-Rapides, par les nombreuses demandes de faveurs qui, chaque jour, atterrissent maintenant sur son tombeau, exposé à la vénération de tous les croyants dans l`église Saint-Jean-Baptiste-de La Salle de Montréal.

Déjà le dernier jour: visite inattendue dans l`après-midi, le Frère Mandellus, Assistant, est à son chevet; Théo le reconnaît, esquisse un sourire, tend faiblement la main, mais est incapable de parler... À un Frère qui lui demande un dernier conseil, il murmure: « Bon esprit ! Sacrifice...» Et soudain, transfiguré de nouveau, il prononce distinctement: « Mon Dieu, bénissez-nous ! C`est fini, je m`en vais. Que de belles choses ! - Saint Jean-Baptiste de La Salle, la très sainte Vierge ! Les anges ! - Non, je n`ai pas peur de mourir –

 Je suis désolé de vous avoir manqué pendant ces derniers jours.  Merci de votre courageuse fidélité.  Bon Carême ensemble.