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    « Rome, Rome, je te salue, je voudrais baiser ton sol ! » Ces mots traduisent bien la déferlante d`émotions différentes qui envahissent le cœur de Théo à son arrivée dans la Ville éternelle. Il réagit avec sagesse: « On écarte les unes; on accueille les autres ». Place St-Pierre, il n`est pas impressionné d`abord par le gigantisme et la splendeur, mais ému par cette « pauvresse endormie sous les piliers «. Théo découvre aussi le tohu-bohu de la cité: le bruit continu, la circulation et les foules. Pourtant, rien ne pourra altérer ce « flot pressant de douce paix » qu`il a accueilli en son âme au jour de son arrivée. « O saints Anges de cette cité, je vous salue et vous prie de m’accompagner durant ces jours bénis ! »

     

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  • Quelque vingt ans plus tard, alors qu`il est Visiteur général, Théo est de nouveau invité à franchir l`Atlantique. Aussitôt, il s`empresse de communiquer la nouvelle et sa joie à son frère Robert, o.m.i., avec qui il tiendra toute sa vie une correspondance soutenue: « Je partirai pour Rome, s`il plaît à Dieu, sur Le Patria, le 29 de ce mois... Je mets dans mon cœur tes recommandations, tes intentions, et je les retrouverai certainement au moment voulu...

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    Fulgurante traversée qui le déposera tout de même entier sur les rivages français, fin prêt à se faire pèlerin dans les pas du saint fondateur. Au cours de ce premier contact avec les origines de sa Communauté, Théo a sans doute noirci plusieurs carnets de ses observations et pensées spirituelles. Curieusement, rien ne s`est rendu jusqu`à nous.[1] À Dieu ne plaise que tout cela soit perdu à jamais ! Dès son retour, Théo en montrera de nombreux fruits dans ses actions et ses enseignements.

     

     

     



     

    [1] Cette affirmation est  inexacte et je l’ai rectifiée avec preuve à l’appui.

     
     

     

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  • Comme je l'ai fait observer précédemment, le vénérable Adolphe Chatillon a pris soin d'écrire des notes spirituelles lors de son séjour en France, en 1902.  Le document archivistique concerné est contenu dans la chemise 513199, boîte 51007. C'est un document manuscrit avec une très fine écriture tassée pour ménager l'espace dans un petit calepin au format de 15 centimètres de haut sur huit approximativement. Ce sera un plaisir pour nous de mettre au jour un document d'un tel intérêt pour mieux connaître la personnalité de notre héros. Pour le moment,  nous reprendrons les capsules que nous avons publiées jusqu'à ce jour.

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  • En 1902, une première traversée de l'Atlantique. Destination la maison de Retraite d'Athis-Mons en banlieue de Paris. Contrairement aux affirmations énoncées dans Rendre Heureux, p. 51, par F. Cyrille Côté en 1942 et maintenues depuis, à l'effet que Frère Adolphe Chatillon (Théophanius-Léo) n'ait rien écrit de ce voyage et de cette retraite de 1902, les archives possèdent un cahier de notes spirituelles relatives à cette session de 3 mois environ. Il faudra donc prendre avec discernement les propos des capsules 79 à venir. F. Gilles Beaudet

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