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Par Adolphe le 21 Janvier 2017 à 04:27
Détail anodin, mais significatif de ce que Théo a toujours
été depuis son lointain Nicolet... Il est aujourd`hui très malade,
mais pas du tout déraciné. Dans cette même lettre du 1er mars
maintenant que le voilà plus rassuré, il peut écrire avec une
certaine candeur: « Le temps passe rapidement maintenant
que j`ai mon compagnon près de moi. J`ai commencé
à déguster l`excellent sucre à la crème
que le Frère Jean a bien voulu faire
pour moi (...). » Petit plaisir
avant le grand dérangement...
Ce détail rappelle un détail de la vie de S. François
d'Assise pour qui Sœur Jacqueline avait préparé un mets qu'il aimait pour
égayer ses derniers moments de vie.
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Par Adolphe le 20 Janvier 2017 à 05:05
Prudence et sécurité obligent, le Visiteur montréalais lui
dépêche un frère comme infirmier-accompagnateur. Délicat
comme toujours, Théo ne manque pas l`occasion
d`en exprimer sa reconnaissance à l`auteur de cette prévenante
attention: « J`ai dit un grand « Deo gratias » quand, hier
midi j`ai pu embrasser notre cher Frère Philémon. En
l`embrassant, j`embrassais tout le district et surtout
son Visiteur si compatissant. (...) Ce choix me satisfait
pleinement. J`entreprendrai la traversée avec confiance. »
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Par Adolphe le 11 Janvier 2017 à 02:19
Et le Théo que nous connaissons bien, ajoute: « Le
Sacré-Cœur a tout arrangé pour que mon séjour
à Paris ne soit pas oisif. Je l`en remercie, mais
j`aurais de la misère à dire: recommencez, Seigneur ! »
Finalement, au début de mars, probablement
grâce au bon Saint Joseph qui donna un dernier coup
de pouce; et grâce aussi aux prières incessantes qui lui
font cortège, Théo est jugé assez bien pour entreprendre
la traversée du grand ruisseau.
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Par Adolphe le 9 Janvier 2017 à 03:58
Quoique légères, les améliorations de la santé de
Théo n`en sont pas moins réelles et permettent
d`envisager un possible retour au Canada.
Avec son fidèle correspondant du Mexique, - son frère Robert- il aborde le sujet. Mais bien conscient de son
état, il le fait avec prudence: « Je ne suis pas guéri
tout à fait. La cause qui a nécessité l`opération
existe encore. (...) De sorte qu`arrivé au Canada,
je ne pourrai pas, je crois, prendre tout de
suite une besogne régulière. » Adolphe Chatillon, malade
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Par Adolphe le 8 Janvier 2017 à 03:47
Dans une lettre au Visiteur de Montréal, l`exilé de Paris
réagira au grand mouvement de prière et d`attachement
fraternel dont il fut l`objet. « Je l`ai accepté de grand cœur,
dit-il, je n`avais qu`un regret, c`est que tant de beaux
mouvements aient été pour moi, qui suis un sujet rebelle
aux miracles; certainement que si vous m`eussiez offert
cette neuvaine, je ne l`aurais jamais acceptée. » Et en
remerciant tous ceux qui ont mis toute leur ferveur et leur
générosité dans ce grand geste de charité, il avoue que,
même s`il n`est pas guéri, la bronchite est disparue, l`appétit
se maintient et les forces lui reviennent peu à peu...
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