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    Détail anodin, mais significatif de ce que Théo a toujours

    été depuis son lointain Nicolet... Il est aujourd`hui très malade,

    mais pas du tout déraciné. Dans cette même lettre du 1er mars

    maintenant que le voilà plus rassuré, il peut écrire avec une

    certaine candeur: « Le temps passe rapidement maintenant

    que j`ai mon compagnon près de moi. J`ai commencé

    capsule 101à déguster l`excellent sucre à la crème

    que le Frère Jean a bien voulu faire

    pour moi (...). » Petit plaisir

    avant le grand dérangement...

     

    Ce détail rappelle un détail de la vie de S. François

    d'Assise pour qui Sœur Jacqueline avait préparé un mets qu'il aimait pour

    égayer ses derniers moments de vie.

     

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    Prudence et sécurité obligent, le Visiteur montréalais lui

    dépêche un frère comme infirmier-accompagnateur. Délicat

    comme toujours, Théo ne manque pas l`occasion

    d`en exprimer sa reconnaissance à l`auteur de cette prévenante

    attention: « J`ai dit un grand « Deo gratias » quand, hier

    midi j`ai pu embrasser notre cher Frère Philémon. En

    l`embrassant, j`embrassais tout le district et surtout

    son Visiteur si compatissant. (...) Ce choix me satisfait

    pleinement. J`entreprendrai la traversée avec confiance. »

     

     

     

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    Et le Théo que nous connaissons bien, ajoute: « Le

    Sacré-Cœur a tout arrangé pour que mon séjour

    à Paris ne soit pas oisif. Je l`en remercie, mais

    j`aurais de la misère à dire: recommencez, Seigneur ! »

     

              Finalement, au début de mars, probablement

    grâce au bon Saint Joseph qui donna un dernier coup

    de pouce; et grâce aussi aux prières incessantes qui lui

    font cortège, Théo est jugé assez bien pour entreprendre

    la traversée du grand ruisseau.

     

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  • capsule 98 

    Quoique légères, les améliorations de la santé de

    Théo n`en sont pas moins réelles et permettent

    d`envisager un possible retour au Canada.

    Avec son fidèle correspondant du Mexique, - son frère Robert- il aborde le sujet. Mais bien conscient de son

    état, il le fait avec prudence: « Je ne suis pas guéri

    tout à fait. La cause qui a nécessité l`opération

    existe encore. (...) De sorte qu`arrivé au Canada,

    je ne pourrai pas, je crois, prendre tout de

    suite une besogne régulière. »                             Adolphe Chatillon, malade

     

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  • Dans une lettre au Visiteur de Montréal, l`exilé de Paris

    réagira au grand mouvement de prière et d`attachement

    fraternel dont il fut l`objet. « Je l`ai accepté de grand cœur,

    dit-il, je n`avais qu`un regret, c`est que tant de beaux

    mouvements aient été pour moi, qui suis un sujet rebelle

    aux miracles; certainement que si vous m`eussiez offert

    cette neuvaine, je ne l`aurais jamais acceptée. » Et en

    remerciant tous ceux qui ont mis toute leur ferveur et leur

    générosité dans ce grand geste de charité, il avoue que,

    même s`il n`est pas guéri, la bronchite est disparue, l`appétit

    se maintient et les forces lui reviennent peu à peu... 

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