Dans les propos du vénérable Chatillon concernant  la catéchèse, nous retrouvons une pensée très actuelle. Je me réfère aux propos du cardnal Timothy Dolan, archevèque de New-York, énoncés la 17 février 2012 devant les Cardinaux. Il propose sept points relatifs à ce qu'on appelle la nouvelle évangélisation.  Le 6e point point insiste  sur ceci: la nouvelle évangélisation parle de l'amour, d'un amour qui rend bons, disposés au service de l'autre. Or les idées du vénérable Adolphe que nous trouvons dans l'opuscule Le Sacré-Coeur et le catéchète ne font que redire fortement le même message. D'où  je conclus à l'actualité des pensées et de la doctrine de celui que je vous présente régulièrement dans les pages de ce blogue. Pour vous guider davantage, je donnerai, une autre fois, l'énoncé des sept points qui soutendent la nouvelle évangélisation. Nous sommes en terrain solide, il me semble.

Être bon pour Dieu!  Belle application, beau fruit de la dévotion au Sacré-Cœur.  Nous rendre aimants et bons pour Dieu et les âmes.  Que chaque communion augmente cette force.  Nous rappeler que nous sommes méchants, malins.  Notre cœur, notre esprit sont mauvais, mais Dieu est venu à nous dans le Sacré-Cœur, le Sacré-Cœur vient en nous dans l’Eucharistie et une fois là, il nous travaille, il nous veut bon, doux, charitable.  Celui qui enferme le froment sera maudit du peuple (Eccl.)

1. À tous ces titres de père, de frère et d’époux correspond chez l’éducateur une manière d’aimer, de se donner, mais il ne le fera bien que s’il est lui-même plein d’un amour réciproque à l’égal de Jésus.  Il faut que l’éducateur se considère comme un déversoir de cet amour de Dieu pour nous, que les enfants voient en lui une image de cet amour, oh! alors comme il leur serait facile de remonter jusqu’à Dieu.  Si M. de La Salle[1] est si bon, comme le bon Dieu doit l’être, disait un évêque de ses amis!  O Jésus attirez mon cœur, éclairez aussi mon intelligence.  Je sens le besoin de re……….. (inachevé)

[1] Saint Jean-Baptiste de La Salle est le fondateur des Frères des Écoles chrétiennes, en France, vers 1680.

1. Plus un être est proche de Dieu, plus il participe à sa bonté.  Que de conséquences de cette assertion de S. Thomas!  Que le catéchiste donc tâche de graviter de plus en plus près du Cœur de Jésus et sa bonté s’allumera, se perfectionnera.  Et pour ce contact où en trouver un plus intime que celui de la sainte Communion!.Méditer la bonté de Dieu passant par la sainte Humanité de Jésus dans tous les mystères de Jésus : naissance, Passion, Eucharistie.

Être bon dans la mesure où l’on s’oublie pour penser aux autres, leur vouloir de la joie, leur faire du bien.           

Pense-t-on assez à l’amour de justice.  À l’amour dans la justice.  Dieu est toujours amour, lors même qu’il châtie sur terre, au purgatoire.  Il nous veut pur, pour nous aimer mieux, nous faire partager son amour, sa fidélité.  Que le catéchiste s’approche assez du Sacré-Cœur pour lui aussi aimer dans sa justice, être juste par amour, ni passe-droits, ni mollesse.  Il faut que le catéchiste soit juste mais comme en Jésus, il faut que l’amour accompagne, précède.